Ma vie en ce moment, le titre d’un film ? Bon, si on prend certains éléments de ma vie actuelle, j’ai bien quelques pistes, mais rien de très concluant.
Depuis que j’ai vu ce film l’autre jour, impossible de ne pas faire le rapprochement entre la vie de cet homme passant son temps à espionner ses voisins car il n’a rien d’autre à faire, et celle que tout le monde vit en ce moment, confiné chez soi. Ne faites pas cette tête, non, je n’espionne pas mes voisins. De toute manière, il n’y a rien à voir, à part le soir à vingt heures quand ils sortent enfin le bout de leur nez. Sauf ceux du cinquième d’en face. De vrais fantômes. C’est très mystérieux. On a vu deux fois un monsieur applaudir (à chaque fois durant le week-end) et une seule fois une dame (le week-end aussi, mais pas au même moment. Elle a sorti son chat HYPER MIGNON pour nous faire coucou). Par contre, on les voit parfois dans la journée sur leur balcon et, la plupart du temps, leur fenêtre est ouverte. Des hypothèses ? J’en ai plein, mais je ne pense pas qu’elles méritent d’être consignées ici.
Parce que le héros est obligé de vivre « seul » dans un endroit (magnifique mais) fermé pendant très longtemps, sans pouvoir sortir, confiné donc, avec pour seule compagnie un barman sympathique mais pas très humain (siri es-tu là ?) ce qui va finir par le conduire à faire une bêtise… Ça ne vous rappelle pas quelque chose ? Si, hein. On est d’accord. Excepté le fait que l’action se déroule dans un vaisseau spatial, tout est là.
- 18% Le fabuleux destin d’Amélie Poulain
Chaque jour, je sors entre une demi-heure et une heure avec ma sœur et ma mère, et on tourne un peu en rond. Il n’empêche qu’on a trouvé un truc marrant dans le quartier. Quelqu’un a perdu son chat, baptisé Oops, et a collé des tonnes d’affiches. La première à en voir une s’exclame « Oops ! » et ça nous fait bien rire. Ce pauvre chat perdu, c’est pas drôle du tout, mais les affiches par contre… Ça me donne vraiment l’impression d’être dans un jeu de piste. L’autre jour, un homme était sur le pas de sa porte avec deux chats et papotait avec une femme de l’immeuble d’en face, expliquant que quelqu’un avait pris un de ses chats pour Oops. Tout ça me fait penser au film racontant les aventures d’Amélie Poulain et ses super jeux de pistes à travers Paris, à grand coups d’affiches, pas vous ? A chaque fois que je passe devant une écluse du canal st Martin, j’ai une petite pensée pour elle, même si ce n’est pas le bon endroit. Bon, d’accord, elle passe son temps à crapahuter et est loin d’être confinée mais quand même.
Il n’y a pas de grand rapport, mais je m’attends d’une minute à l’autre au débarquement des (adorables) petits hommes verts. C’est sûr, ce sont eux qui ont créé le corona virus afin de dégager le terrain pour débarquer en toute tranquillité.
- 10% Everything everything
Oui, je sais, ce film n’est pas terrible, trop lent, plein de bons sentiments. Même le super casting peine à redresser la barre. Mais… L’héroïne ne sort jamais de chez elle (quand je dis jamais, c’est vraiment jamais), tous les objets et les gens venant de l’extérieur sont parfaitement désinfectés grâce à un matériel de pointe. Encore un film en écho avec la situation. L’humain du futur fortuné aura-t-il ça chez lui ?
Un couple de jeunes revenants coincés dans leur maison, obligés de cohabiter avec les nouveaux habitants, ou de les chasser. Deux tiers du film se passent donc dans cette maison. Un couple ne pouvant plus sortir de chez soi (car d’affreuses bébêtes se trouvent sur son palier.) Hum ? Encore un écho.
Je ne l’ai pas vu, ai très envie de le voir, mais ne le ferai pas pendant le confinement. On se demande pourquoi. Je n’ai peut-être pas très envie de regarder mon père tout le temps du coin de l’œil en me demandant quand est-ce qu’il frappera.
Bon après, je sèche. En conclusion, voici une liste de films à regarder si ça vous plaît de vous dire « Tiens ! Ça me rappelle quelque chose ! Niark, niark, niark. » pendant le confinement.
Azadée
Le journal des collégiens du collège Valmy