Côté cour et côté jardin !

Comme Noé, j’ai décidé de vous envoyer des nouvelles depuis ma fenêtre. J’ai trouvé l’idée très judicieuse.

En effet, depuis le début du confinement je passe beaucoup de temps à ma fenêtre, ne sortant pas beaucoup, sauf pour faire des courses… J’ai la chance d’avoir une vue sur la cour des immeubles du pâté de maison. C’est une cour fermée à laquelle seuls les habitants de 6 immeubles ont accès. Depuis qu’il fait beau, comme si c’était déjà l’été, ma cour est devenue comme un village. Des gens s’assoient sur des chaises pour prendre le soleil, d’autres lisent des bouquins, d’autres font du sport en groupe de 4 ou 5, avec au moins 1 mètre de distance entre eux bien évidemment. Un jeune homme fait le tour de la cour, le soir avant le dîner, pour son jogging. Un autre passe son temps à faire des selfies qu’il doit sûrement envoyer à son amoureuse, qui sait ? Le concierge est coiffé d’un chapeau de paille et arrose les plantes le soir avant la nuit. Les plantes sentent plus fort qu’avant je trouve… C’est sans doute qu’elles embaument l’air mieux qu’avant avec une baisse certaine de la pollution. Je ne sais pas. De même, j’entends beaucoup mieux les oiseaux qu’avant et j’ai l’impression qu’ils gazouillent encore plus maintenant. C’est sans doute un des beaux avantages du confinement. Cela me fait penser aux articles d’Azadée sur les 5 sens !

Un père joue au badminton avec son fils qui doit avoir 5 ou 6 ans maximum. En le voyant jouer, j’ai l’impression que ce petit garçon se débrouille beaucoup mieux que moi. D’ailleurs, j’entends aussi beaucoup plus les enfants. C’est un bruit que j’aime beaucoup, sauf cette course permanente le matin de cette petite fille de 1 an et demi qui vit dans l’appartement juste au dessus. Mais je ne me sens pas la force ni la méchanceté de m’en plaindre…

Il y a aussi ceux qui déjeunent sur des espaces clos par des belles plantes bien entretenues. C’est vraiment Paris à la campagne et j’aime bien cette ambiance. J’entends rire, papoter, de la musique, des cris, des pleurs parfois, des conversations assez drôles.

Je vous enverrai de temps en temps des nouvelles de ma cour et de ce jardin si vous le voulez bien.

Bises, je ferme la fenêtre pour ne pas avoir trop de moustiques. 😉

Geoffroy


Confinés mais pas tout seuls !
Geoffroy Guerrier, comédien confiné à Paris, nous a envoyé ce courrier. Merci à lui !

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