Lettre à Oops

Coucou,

J’espère que tu vas bien, et que tu es encore vivant (désolée si je te tutoie, je ne connais pas les formules de politesses félines… Euh, pour info, cette lettre s’adresse à une bestiole poilue quadrupède, autrement appelée chat.)

Je ne te connais pas, et ne te connaîtrai probablement jamais. Pour ce que j’en sais, tu t’es perdu il y a un moment et depuis, tes maîtres collent des affiches partout. C’est pas très sympa de les avoir lâchés en plein confinement, mais peut être que tu avais tes raisons (Nuage d’Oops, impliqué dans la guerre des clans de Paris ? Sait on jamais…).

Pendant ton absence, il s’est passé pas mal de trucs. Au cas où tu n’aurais pas suivi l’actualité, je vais te faire un petit topo. Fin 2019, un virus est apparu en Chine et, au début, est passé plutôt inaperçu. Jamais nous n’aurions imaginé que cela prendrait une telle ampleur. Mais bon, ça, tu le sais déjà. De plus en plus de gens ont été contaminés, et ça s’est transformé en pandémie mondiale. En France, le gouvernement a mis un moment à réagir, puis a du faire face à un petit problème : des stocks de masques et de matériel avaient été constitués et conservés pendant des années, mais une dizaine d’années auparavant, il avait été décidé de s’en débarrasser, car ils étaient jugés inutiles. Résultat : les soignants étaient sous-équipés. On s’est tous retrouvés confinés pendant un mois et demi. Et tu as pris la poudre d’escampette. Les magazines people ont été bien embêtés, car ils n’ont pas eu grand chose à raconter pendant un moment (exception faite pour la naissance d’un bébé au nom improbable, que je tairai ici par souci de préserver son anonymat). Toutes les sorties de films, livres, etc. ont été repoussées et les gens ont commencé à s’ennuyer. Et moi je me suis mise à écrire des textes sur ma vie grandement intéressante.

Au fond, je te comprends : passer plus d’un mois à voir toujours les mêmes têtes, c’est dur. On se prend le bec (ou le museau), on boude et quand un chat boude, il s’éclipse. Mais maintenant, tu peux revenir, la crise est passée. Les écoles commencent à rouvrir (pas ici, mais bon), les gens à sortir. Un peu trop d’ailleurs. Hier, les trottoirs étaient bondés. Difficile de circuler pour une petite bête comme toi.

Vous devez bien rire devant nos bêtises, vous, les chats. Mais ne dit-on pas que l’erreur est humaine ? C’est normal, c’est nous qui sommes en train de détruire la planète…

Bref, rentre vite chez toi tant qu’il est encore temps.

Chalut,

Azadée

PS : Pour ceux qui auraient raté Oops, il vous a été présenté dans cet article : Ma vie, des films

Le journal des collégiens de Valmy

Enfin(s)

Avec ce déconfinement, je me sens enfin respirer, même si c’est au travers d’un masque. Je peux enfin revoir mes amies. Enfin sortir de ce périmètre. Enfin entrer dans une boutique (d’ailleurs, c’est la cata, je suis entrée dans une librairie et déjà je vois fondre mon porte monnaie…). Enfin me balader toute seule. Il reste un tas d' »enfins » que j’attends avec impatience (enfin aller au cinéma, revoir le reste de ma famille, retourner à la bibli tester ma nouvelle carte, retourner  au collège qui m’a quand même un petit peu manqué, voir l’été arriver en étant dehors et pas dedans, partir en vacances…) mais on peut maintenant les apercevoir et tenter de les effleurer du bout des doigts. J’étais même contente de revoir mon orthodontiste !

J’espère vraiment qu’on ne va pas être reconfinés, mais il y a quand même de fortes chances, vu le monde qu’il y a dans les rues. Hier, j’ai entendu une grosse bagarre / dispute dans la rue, ça faisait longtemps. Ce retour à la normalité fait un peu peur mais est en même temps réconfortant. Et maintenant, je reconnais mes voisins d’en face quand il penchent la tête par la fenêtre en même temps que moi par curiosité !

Azadée

Le journal des collégiens de Valmy

Trop de choses à raconter

Trop de choses à raconter…

Premièrement, j’ai battu mon record de confinement : j’ai réussi à faire 10 allers-retours en courant rue Meslay. Ce qui veut dire que j’ai fait 11 000 m sans m’arrêter. Je suis très fier de moi. 🤗

Deuxièmement : j’ai terminé le générique d’un film d’horreur sur IMovie. Je me prépare à faire le film avec Mylan (vous pouvez voir ses dessins dans la rubrique dessin de Au Menu du Canard).

Troisièmement : toute ma famille s’est réunie sur zoom.
Mon grand-père est tellement nul en informatique qu’il a fallu 20 min pour lui faire installer l’appli. Ensuite, en essayant de voir une personne qu’il ne voyait pas, il a découvert la capture d’écran. On lui a dit qu’il serait bientôt capable de réparer les dégâts technologiques du monde entier !
Mon père, lui, comprenait les phrases de travers et faisait des blagues nulles mais super marrantes.
On a quand même réussi à discuter 1h30. On était 20 un truc comme ça.

Nathan (au quotidien. Le retour)

Le journal des collégiens de Montgolfier

Le jour d’après

Salut à toi, cher lecteur de l’autre côté de ton écran,

 Avant-hier, on a été déconfinés, et…

… ÇA NE CHANGE PRESQUE RIEN ! Les lieux publics sont toujours fermés, on ne peut se rassembler qu’en suivant des règles très strictes, on est, pour la plupart, toujours en télétravail… J’ai besoin d’humains (et quand je les aurai, je me plaindrai de leur présence) ! Aujourd’hui, j’ai pu faire un tour avec une amie, mais je l’avais déjà croisée pendant le confinement, donc, intérêt zéro. 

S’il y a bien une raison pour laquelle j’aimerais beaucoup reprendre une vie normale, c’est que je lis moins, confinée, et je ne suis pas la seule. À la place, je regarde des … des… des… je-ne-sais-pas-vraiment-ce-que-c’est sur Internet, ou je dessine. 

Que vous dire de plus? Avant-hier, on a regardé Total Recall, un très bon film de science-fiction. Évidement, les effets spéciaux datent un peu, mais l’histoire nous tient en haleine jusqu’à la fin.

Que les Nargoles soient avec toi, jeune padawan.🖖

Lumos🐈

Le journal des collégiens de Montgolfier

Bilan… provisoire

Dé-confinés, certes… mais ce n’est pas pour autant que nos vies ont repris leur cours tout-à-fait normal, nous ne savons toujours pas quand nous pourrons retourner au collège ni nous retrouver comme on dit « de visu ».

En attendant (et en espérant que cela arrive vite) nous avons donc décidé de poursuivre nos publications en entamant aujourd’hui le Journal de nos dé-confinements.


Définir cette période floue qu’a été le « confinement » n’est pas facile. Pendant un petit moment, l’humain consommateur s’est presque senti fragile et a fondu comme un oiseau de proie sur le supermarché du coin, se croyant en danger. Puis n’a plus bougé de chez lui, ou alors seulement à la fin de son stock de pâtes. Les preppers ont esquissé un petit sourire narquois en voyant aux infos les rayons de papier toilette vides, et ont ronchonné « Je vous l’avais bien dit… » en s’enfermant dans leur bunker, s’apprêtant à se nourrir de conserves et de biscuits secs en attendant l’apocalypse, réfléchissant déjà à une liste de voisins qu’ils accepteraient peut-être éventuellement de sauver. Les ados ont sauté de joie en découvrant qu’ils avaient leur brevet, sans même l’avoir passé. Les hôpitaux se sont remplis, plus ou moins vite. Les réseaux se sont encombrés, provoquant de plus en plus de plantages, plongeant de nombreuses familles dans le désarroi. Le gouvernement a bredouillé, balbutié, hésité, tenté de rassurer à grands coups de promesses et de masques (qu’on a toujours pas d’ailleurs). Les géants du streaming se sont frotté les mains.

Et moi, dans tout ça ? Le confinement est passé finalement plutôt vite, malgré sa monotonie. Ne voir que mes parents et ma sœur à longueur de journée a été assez difficile. Des promenades quotidiennes ont un peu aidé. Comme on a un bon stock de bouquins / films / chocolat, j’ai survécu. Mais bon. C’était pas la folie. J’ai l’impression d’écouter beaucoup plus de musique qu’avant ; j’ai fini par tomber dans le trou sans fond de la K-pop, mais ai réussi à m’en tirer grâce à une fan aux conseils avisés. J’ai également sombré dans le riche univers de Dune, et souhaité parfois voir un faiseur débarquer et dévorer ce virus afin de nous en débarrasser.

Il y a de fortes chances pour que l’on soit rapidement re-confinés (en me baladant dans le quartier, j’ai croisé quasiment autant de monde qu’en temps normal), mais j’espère que ce ne sera pas le cas.  Dans une quinzaine de jours, je vais me faire charcuter (on va m’arracher la preuve de mon intelligence supérieure et de ma sagesse digne de celle de maître Dayo. Je trouve ça dommage, mais bon, on n’a rien sans rien. Il faut accepter quelques sacrifices pour avoir un sourire sorti d’une pub de dentifrice. Il paraît qu’on va me shooter, que je vais juste faire quelques rêves bizarres et en ressortir avec la tête d’un hamster), événement qui aurait dû avoir lieu deux mois avant. Je me dis que sur une courte période, j’aurai droit à la sortie des nouveaux tomes de mangas pour lesquels je poiraute depuis des mois, alors une petite opération, c’est rien en comparaison. Mais ça me donne vraiment l’impression que c’est fini, que tout va redevenir normal alors que ça va être long, très long.

Azadée

Le journal des collégiens de Valmy

Des règles

Cela fait maintenant 56 jours que le confinement a été proclamé par Emmanuel Macron. Cela fait maintenant 56 jours que j’ai constaté une baisse importante de mes libertés et une hausse importante de la suprématie des parents.

Je voulais donc faire un billet d’humeur, pousser un coup de gueule, contre ces libertés abolies, ces activités manuelles et culturelles décédées.

Revenons-en aux faits et à l’historique de ce confinement. Parlons des règles. Au début, les parents nous ont demandé de faire un emploi du temps. Ce que l’on a fait. Mais, ils l’ont changé ! Cela n’avait donc servi à rien ! Ils nous ont dit que nous devions travailler 3 à 4h par jour – ce qui me paraissait encore à peu près normal. Mais, après avoir reçu un mail du proviseur donnant des consignes relatives à la « continuité pédagogique » et au travail scolaire des enfants, ils ont décidé que ça serait plutôt 6 ou 7h. J’ai pleuré, je me suis plaint mais rien n’y a fait. Ils avaient comme seul argument que ça nous ferait 6 ou 7h de « d’occupation ».  Au bout de 3 jours, ils en revenaient cependant à 3 ou 4h et nous donnaient des emplois du temps plus respectueux.

Puis il y eut les vacances, tout était moins strict, plus détendu, c’étaient les vacances quoi. Mais retour à la case départ dès qu’elles furent terminées : 3 ou 4h de travail imposées le matin plus une heure après le repas de midi et, pour la suite de l’après-midi interdiction de tout « électronique », pas une seule dose d’électronique ! Cela voulait dire que, moi qui ai un amour absolu du cinéma je ne pouvais pas regarder de film l’après-midi ? Quelle injustice quand les parents eux-mêmes sont accros à une série qu’ils regardent sans cesse !

Oui, mes parents pensent que sans règles je serais toute la journée sur les écrans, les yeux explosés, les devoirs non faits. En fait, je remarque par exemple que je ne lis presque plus de livres, et le fait d’enlever les règles, d’être libre m’en ferait peut-être lire plus.

J’aimerais bien voir ça : au moins une journée, sans aucune règle, juste pour essayer, car comme dit le proverbe,”qui ne tente rien, n’a rien”.

Camille

Le journal des collégiens de Montgolfier

Obsolescence

Depuis que nous sommes confinés, j’ai totalement perdu l’usage de certains objets. Mes clés prennent la poussière, quelque part (tiens, d’ailleurs, j’étais pas censée ranger ? Je n’ai pas la moindre idée d’où se trouve ce fichu trousseau de clés, il serait peut-être temps de partir à l’assaut du Bazar, avec un grand B, anciennement appelé ma chambre… Mais mon ennemi intersidéral (eh oui .. ! Encore!), la flemme, est toujours là!) ; je n’en ai plus besoin puisque je ne suis pas censée sortir toute seule… Enfin, plus pour longtemps ! (Je croise les doigts…)

Mon passe Navigo m’est également d’une grande inutilité. Je ne sais pas vous, mais là, on peut dire qu’il a été bien rentabilisé cette année (grèves + confinement = clients contents!).

Mon sac à dos traîne comme une âme en peine dans un coin (encore un!) et me fait mal au cœur quand je le vois ; idem pour le carnet, réceptacle des devoirs à faire (mais oui ! C’est peut être pour ça que je suis aussi bien organisée en ce moment : ce machin avait une utilité!).

Quelque chose que je trouve vraiment dommage, c’est de m’être décarcassée pour refaire ma carte de bibliothèque, pour la… euh… troisième fois en deux ans ? Oui, je sais, vous vous dites que je suis super soigneuse, et que je devrais être félicitée pour prendre autant soin de mes affaires. Eh bien, vous avez raison ! Je donne du travail à ces pauvres bibliothécaires, qui s’ennuient depuis qu’on utilise des machines automatisées pour enregistrer les prêts ! C’est pour la bonne cause ! Non, sérieusement, je ne sais vraiment pas comment je me suis débrouillée pour en perdre trois, je crois que je suis dotée d’un grand talent en la matière. Ma mère était convaincue qu’on retrouverait ces cartes perdues, qu’elles finiraient par réapparaître. Et elle avait raison ! On en a retrouvé une dans le Bazar (ma chambre, vous suivez ?) puis une qui s’était cachée sous le canapé. Et la dernière, me direz vous ? Aucune idée. Elle manque encore à l’appel. Maintenant que je suis dotée d’une carte dernier cri (rouge!) permettant d’emprunter en plus des ressources spéciales (dans des bibliothèques spéciales), il a fallu qu’on m’empêche de l’utiliser ! Mais j’attends mon heure et me rabats sur le stock local (mes parents prévoyants ont fait des stocks de livres pour des années…).

Azadée

Le journal des collégiens de Valmy

Totems

Mon animal totem du confinement ?

Le paresseux ? Bravo, l’originalité est présente. Mais c’est vrai que c’est beaucoup plus dur de résister à la flemme quand on est bloqué chez soi…

A part ça, je dirais le pangolin. Déjà, c’est mignon. Ensuite, c’est une bestiole que je trouve assez efficace. En voie de disparition à cause de nous, pour se venger, grâce à son intelligence supérieure, il nous envoie un petit cadeau : le coronavirus. Et boum ! Plus personne. Les humains ont PEUR et restent chez eux, cloîtrés, à manger du chocolat, voir des films, travailler (un peu), procrastiner (beaucoup) et raconter leur trépidante petite vie dans un journal (à moins que ce ne soit juste moi ?). Et surtout, ils arrêtent de pourchasser Pangou et ses copains. (Enfin, remarque, ça c’est pas sûr à 100%. Peut-être que certains continuent…)

Ha ! Je sais ! Le raton-laveur. Très gourmand. Passe son temps à se laver les pattes (d’où son nom) ; ça ne vous rappelle pas quelqu’un ? Quelqu’un qui se balade avec une bouteille de gel dans la poche, et qui se frotte régulièrement les mains avec … C’est vous !

Sinon, je pense que le glouton, ce gourmand, ferait office d’un bon animal totem du confiné : pâtes, chocolat, pain, gâteaux, carottes, chocolat, …

En résumé, mon animal totem du confinement, c’est une bébête mignonne et gourmande se baladant à quatre pattes, (un petit peu) maniaque de la propreté et flemmarde…

Azadée

Le journal des collégiens de Valmy

Queen de la procrastination

Salut à toi cher lecteur de l’autre côté de ton écran,

Cette semaine, emportée non pas par le Covid-19, mais par le confinement lui même, j’ai perdu une proche. Oui… ma logique est morte, je ne la pleure pas puisque maintenant l’expression Ta Gueule C’Est Magique prend tout son sens (de haut en bas en partant de mon genou jusqu’à mon pied☺). Donc ne vous étonnez pas si je tiens des propos incohérents (une certaine personne me fait remarquer que c’est toujours le cas). J’essayerai de me relire.

Voilà pour la prévention, on peut commencer. 

Tout d’abord, cela fait une semaine que je pense écrire cet article et, à ce point, j’ai déjà regardé pas moins de trois clips de Depeche Mode depuis que j’ai commencé à l’écrire. J’ai aussi mis 15 jours à finir de refaire mes exercices de latin (ayant perdu la première copie). Donc oui, je suis une procrastinatrice de première (j’ai par ailleurs mis plusieurs semaines à aller vérifier si ce mot existait bien), doublée d’une vraie bras cassée qui a beaucoup trop tendance à parler.

L’autre jour, on a regardé Thelma & Louise avec mes parents et franchement, j’ai adoré. Pour ceux qui ne l’ont pas vu, voilà le topo :

Thelma est femme au foyer oppressée par un mari macho et Louise, serveuse dans un petit restaurant. Étant amies, elles décident de partir pour deux jours dans les montagnes, pour décompresser. Le premier soir, elles s’arrêtent dans un club et abusent un peu de l’alcool, ce qui mène Louise aux toilettes et Thelma sur un parking avec un serveur qui… essaie de la violer, ce qu’il aurait fait sans l’intervention de Louise qui, après une discussion musclée, le shoot (tranquille). Thelma lui dit d’aller tout raconter à la police et de plaider la légitime défense mais son amie lui répond que personne ne les croirait et qu’il vaut mieux se rendre au Mexique, sans passer par le Texas parce que… on ne sait pas vraiment pourquoi. Les deux femmes sont donc en cavale, avec un auto-stoppeur à l’arrière de leur voiture. Après avoir passé la nuit avec Thelma, celui-ci vole toutes les économies de Louise et c’est le réel début de la descente aux Enfers des deux amies : elles ont la police aux trousses, pas d’argent, beaucoup trop chaud pour que ce soit réaliste, mais plus d’auto-stoppeur au moins.

Ce film est vraiment génial et la fin est…  …  … il n’y a pas d’adjectif assez puissant pour la décrire.

Cela me fait penser qu’il y a beaucoup trop de gens dans les rues en ce moment. Au début du confinement, ils étaient reclus chez eux, effrayés de sortir et je pouvais chantonner tout mon soul dans la rue, maintenant je ne peux plus. Heureusement, je vous ai trouvé des solutions à ce problème existentiel :

  1. Faites sortir les autres plutôt que vous,
  2. Sortez la nuit, ou le matin ( quoique, les gens n’apprécient pas en général de devoir se coltiner ABBA dès 8h)
  3. Mettez un masque et un nombre incommensurable d’écharpes (certaines personnes mettent un masque car elles sont concernées par la santé d’autrui, moi pour pouvoir exprimer mon grand talent musical, chacun son truc).

Bon, on arrive à la fin de cet article et : j’ai écouté une vingtaine de chansons (dont 3 fois la même, dois-je m’inquiéter ?), regardé 6 clips, fait 8 dessins sur mes jambes (faute de place sur les bras) et quelques tresses (youpi je vais ressembler à Joey Tempest) au lieu d’écrire…

Que les Nargoles soit avec toi, jeune padawan.🖖

Lumos🐈

Le journal des collégiens de Montgolfier

Plaisir coupable

Un truc honteux ? Moi ? Non, vous vous faites des idées… Hum… De vraiment honteux, peut être pas. De légèrement régressif, possible.

« A cause de ma sœur », j’ai revu les Aristochats (pour travailler mon anglais bien entendu !) avec plaisir. Voir ces chats se balader en se dandinant avec des oies était assez sympa et le nombre de clichés (sur les Français et les Anglais, mais pas que…) m’a bien fait rire.

Toujours avec ma sœur, j’ai également eu droit à des épisodes de Fame. Les personnages dansent, chantent et courent partout, des catastrophes leur tombent dessus (« Oh non ! Où est passé mon ampli ! ») et les regarder s’agiter du fond de mon canapé en mangeant des carottes (croc, croc, croc) est passablement reposant, je trouve.

Sinon, je suis tombée sur un jeu très intelligent (tout est relatif, hein) consistant à éviter à Baby Yoda de se faire écraser par des cailloux, atteindre son vaisseau et boire des biberons (à l’air louche et légèrement fluorescent). Le pire, c’est que Baby Yoda a une sale tête dessus. J’ai vraiment l’impression de perdre mon temps, c’est terrible. On va dire que ça occupe aux toilettes.

Je suis en train de descendre dans votre estime, hein ? Ne me jetez pas la pierre, je suis sûre que ça vous arrive de perdre votre temps sur des choses très intelligentes, vous aussi. Eh, je vous vois ! Ne vous cachez pas ! Je sais que vous êtes là !

Azadée

Le journal des collégiens de Valmy