Rythme…

Pendant ce confinement, nous sommes beaucoup à nous plaindre de perdre nos rythmes, de ne plus savoir quel jour on est, de nous endormir et de nous réveiller à des heures toujours différentes…

J’ai aussi ressenti ce sentiment de déroute et de pertes de repères. Mais je me suis « soigné »… Je m’impose une routine : chaque jour, je commence ma journée par une tasse de thé, et avant de me mettre au travail, je lance la radio (France Inter) et ne l’éteins que le soir à l’heure du dîner.

Chaque programme rythme donc ma journée, préréglée par un emploi du temps que je crée chaque lundi matin. Je commence donc à travailler à 10h, avec la deuxième partie de Grand bien vous fasse. Ensuite, la journée continue, en passant par la Bande Originale, les Petits Bateaux et le Jeu des 1000 € auquel je « participe » chaque jour. Ensuite, je vais manger pendant le Grand rendez-vous.

Et le bal reprend jusqu’à 16h ou 17h, et passent les Boomerang, Marches de l’Histoire et autres Affaires Sensibles – mon émission préférée -, voire Popopop.

Mais après le travail, ma journée n’est pas finie, et Par Jupidémie, Un jour dans le monde et Le téléphone sonne défilent pendant que je m’occupe à coudre des masques (j’en suis à douze), traîner sur internet, jouer à plusieurs mais évidemment à distance à Animal Crossing, lire (plus rarement, malheureusement, et je pense parler de ma difficulté à lire en ce moment dans un prochain article, quitte à ce qu’il paraisse dans le Journal de nos déconfinements)…

Voilà comment je me débrouille pour garder quelques repères pendant cette période déboussolante.

A bientôt, même si j’espère que ce journal sera désuet très vite !

Noé

Le journal des collégiens de Jean Moulin

Gloubiboulga

Je suis assez catastrophique en matière de cuisine, mais par contre, pour ce qui est de manger, alors là, pas de problème. Si on faisait un gâteau composé d’ingrédients de ma vie actuelle, je pense que ça donnerait ça :

  • Une tonne de chocolat. Parce que le chocolat, c’est la base de mon alimentation (oui j’exagère. Beaucoup. Mais un repas sans un carré de chocolat n’est pas un repas digne de ce nom.) Mais attention. Si vous voulez kidnapper Azadée en l’appâtant avec du chocolat, ne prenez pas n’importe lequel : du chocolat noir, 70% cacao si possible.
  • Un peu de piment fermenté. Du piment, parce que le corona virus a complètement chamboulé nos petites vies, mais a fermenté pendant ce confinement interminable.
  • Du lait. Parce que le lait, ça fait grandir, et j’ai toujours l’espoir de me réveiller en ayant pris 5cm pendant la nuit. Qui sait, peut-être qu’à la fin du confinement, je ferai 2m ?
  • Un œuf. Un gâteau sans œuf, c’est pas un vrai gâteau (attention, je ne compte pas les crêpes ou les scones hein !). Quand j’étais petite, j’étais sûre qu’un jour je trouverais un poussin en cassant un œuf, tout ça à cause de Peau d’âne. Depuis, je suis systématiquement déçue quand j’en casse un, ne me demandez pas pourquoi.
  • Des pâtes. La valeur sûre. Au cas où, mon père en a acheté plein de paquets au début du confinement, du coup on y a souvent droit. Notez, je ne me plains pas. C’est un plat assez réconfortant je trouve. (Comme les noodles).
  • Une carotte crue. J’adore le bruit que ça fait quand on croque dedans (croc croc). Un vrai délice à manger avec des bagues.
  • Du pain. Des tonnes de pain. Ma passion. Si vous mangez avec moi, ne vous avisez pas de laisser traîner votre bout, il va vite disparaître. Maintenant, mes parents mettent directement le pain à l’autre bout de la table au début du repas pour être sûrs que je ne mange pas tout. J’adore le pain « crousty » (croustillant en plus court), résultat de la cuisson ultime au grille-pain. Je me souviens de la tête effrayée de ma grand-mère, une fois, alors que je venais de manger une demi-baguette, « Mais tu vas te rendre malade ! ».
  • De la farine. Beaucooup de farine. Devinez pourquoi. J’ai vraiment l’impression de me faire rouler dedans…
  • Du gras. Parce que c’est sûr, après le confinement, on ne sera plus les mêmes…

Bon, vu comme ça, pas terrible le gâteau… Ça me rappelle la recette du Gloubiboulga…

Azadée


le journal des collégiens de Valmy

Ma vie, des livres

Si ma vie était le titre d’un livre… Alors là, j’ai tout de suite moins d’idées. Mais je vais faire un effort et essayer d’en trouver. Alors (les livres que j’ai lus récemment me viennent plus facilement à l’esprit) :

  • 21% de The Rain

Un virus se propage à toute vitesse, extrêmement meurtrier, en passant par l’eau. Évitez donc de sortir quand il pleut, ou de boire l’eau du robinet. Foncez dévaliser le rayon eau potable ou jus de fruits (et non papier toilette), sinon vous vous en retrouverez peut-être réduits à boire l’eau croupie de vos pots de fleurs. Ne touchez personne, restez chez vous.

Ce bouquin est très prenant et un poil pessimiste mais rappelle beaucoup la situation actuelle. Comme bon nombre de dystopies d’ailleurs.

  • 17% de U4

Rien de nouveau sous le soleil… Le virus U4 tue 90% de la population mais épargne étrangement les ados… Ça ne vous rappelle pas un autre virus qui s’attaque peu aux jeunes ? Si. Marrant à relire maintenant, intéressant avec son principe d’une même histoire racontée de quatre points de vue différents dans quatre romans différents par quatre auteurs différents.

  • 16% de (Re)made

Allez, encore un bouquin post-apo. Cette fois, tout le monde fuit le plus loin possible par peur d’attraper ce virus intelligent (on a même droit au point de vue du virus dans ce livre !) et un peu (beaucoup) crade. Un poil plus gore et effrayant que les autres, mais rien de bien méchant.

  • 15% de Madame Bovary

Je l’ai lu il y a quelques jours et ça m’a bien fait rire (ne me demandez pas pourquoi, c’est comme ça c’est tout). Les personnages ne sont pas confinés mais, à cette époque, on ne voyage pas beaucoup donc la plupart de l’action se déroule au même endroit. Le principal point commun avec la situation actuelle est l’ennui omniprésent de l’héroïne. Maintenant ça va mieux et je suis assez occupée mais on s’ennuie un peu quand même. Ne lisez pas ce livre si vous avez peur de vous ennuyer, même si ce n’a pas été mon cas.

  • 12% de 172 heures sur la lune

Trois ados envoyés sur la lune, seuls. Un huis-clos asphyxiant. Des mystères. Une fin qui fait froid dans le dos avec une sorte de « contamination » vicieuse rappelant une sorte de virus mais… Décoiffant. Peut-être à éviter quand on est confiné…

  • 10% de Le crime de l’Orient express

Ha, Agatha Christie. Ma passion quand j’avais neuf ans. Dans ce huis-clos singulier se déroulant dans un train, tout le monde est soupçonné et évite comme la peste (ou le corona virus) Hercule Poirot, le fameux détective belge. Si vous voulez lire un autre texte de notre célèbre romancière où tout le monde se méfie de tout le monde, attaquez-vous à Dix Petits Nègres, qui se déroule également dans un lieu fermé, une île en l’occurrence, et où on trouve un suspense incroyable.

  • 8,5% de Phobos

Oui, encore un huis-clos avec des ados dans l’espace, mélangeant romance et suspense dans un cocktail sympa. L’histoire prend un tournant totalement inattendu vers la fin (oui, quatre tomes, c’est long.…) qui est intéressante, selon mon humble avis… Et puis c’est réconfortant à lire en ce moment je trouve…

  • 0,5% de Dune

Ma lecture du moment, aucun rapport, ou qui est justement parfaitement adaptée au confinement, en permettant de sortir de sa cage.

Bon, et voilà. Encore un camembert imaginaire de complété.

Azadée

Le journal des collégiens de Valmy

Occuper le temps

Aujourd’hui avec mes parents, nous avons découvert un mot plus long qu’anticonstitutionnellement : hexakosioïhexekontahexaphobie, qui veut dire « peur (phobie) du chiffre 666 (hexakosioïhexekontahexa) ». Il peut s’appliquer à certains religieux pour qui ce chiffre est le chiffre du diable. Bon, je reconnais que ce n’est pas un mot évident à placer dans la conversation, mais on s’occupe comme on peut !

Et tiens, en parlant de diable, je recommande à 99,9999999% Un vampire à Brooklyn qui est ultra gore mais assez drôle à la fois. Le dernier vampire vivant arrive à Brooklyn pour y chercher une fille qui est à moitié comme lui mais ne le sait pas encore. Je n’en suis qu’au début.

Sinon, au programme de la journée : ce matin, petit-déjeuner avec 4 tartines (j’avais vraiment très faim), au déjeuner, croque-monsieur cramés maison avec mon père, jeux vidéo, maths et ce soir 19h, footing avec Camille que vous connaissez (il écrit des articles aussi). Avant-hier, j’ai presque fait 7 allers-retours de la rue Meslay : 5850 m à peu près !

Et puis… appel vidéo avec Mathilde. Car oui, je me suis fait une amie pendant le confinement, qui s’appelle Mathilde, qui est très gentille et très drôle. Mais voili voilou… je ne vous en dirai pas plus.

Nathan (au quotidien. Série terminée. Il n’y a eu que 2 épisodes)

Le journal des collégiens de Montgolfier

Syndrome de Stockholm

J’aime le confinement. Je ne suis pourtant pas de nature casanière. Je m’y suis fait, c’est tout. L’ancienne vie (celle d’il y a 4 semaines) et tout ce qui figurait dans mes précédents articles ne me manque pas tant que ça. Depuis le début du confinement je me retrouve à faire entre 1h et 3h de sport quotidiennement et je mange plus sainement. Je ne rentre plus dans certains t-shirts et mon « body goal » se rapproche de plus en plus. Le confinement m’apporte des insomnies mais aucune conséquence à ce manque constant de sommeil. Je végète tellement que je répondrai bientôt au nom de « Groot ».

Vous me demanderez : pourquoi j’aime le confinement ?

Ce même confinement a accentué les tensions de notre société. Alors que la crise actuelle est liée à la façon dont nous malmenons la planète, les générations qui accusaient la mienne de fainéantise, de « menfoutisme », qui prétendaient que nous n’avions « plus de valeurs », font aujourd’hui, faute de mieux, semblant de courir parce qu’« il fait beau quand même ». « De toute façon ce sont les jeunes qui ne font pas d’efforts » disaient-ils. Ont-ils pris conscience que c’est cette même génération de « glandeurs » qui faisaient les marches pour le climat ? Je divague ? Nous continuerons à VOUS demander de réparer VOS fautes.

Je me demande aussi pourquoi dans les quartiers bourgeois parisiens les policiers disent aux habitants qui sortent se « balader » (nous sommes en confinement je le rappelle mais ils sont blancs, riches et parisiens vous comprenez…) de « réduire les balades » alors que dans les banlieues, il n’y a même plus d’amendes mais des passages à tabac et, si l’IGPN est saisie, des disparitions soudaines de bandes de caméra de vidéosurveillance. Compliqué d’enquêter. Légitime défense disent ils ? Oups.

Les bavures se multiplient dans les milieux populaires. Les milieux ultra favorisés sont quant à eux bichonnés par les forces de l’ordres.

Un dernier truc : aux USA il y a un mouvement de gens (qui se sont sûrement fait bercer un peu trop près du mur) anti-confinement qui ont pour argument qu’ils « ne sont pas dans un pays communiste ». Intéressant. Je pense qu’une partie de l’humanité n’a pas téléchargé la mise a jour de son cerveau.

J’aime donc le confinement car il me garde loin des problèmes sociaux qu’il a exacerbés. Je suis mieux dans ma chambre. Je me nourris de nouilles instantanées. Je lis. Je fais de mon mieux pour suivre les cours avec un minimum de sérieux.

Je n’aime pas non plus les moralisateurs qui affichent un regard noir voire même une remarque à ceux qui sortent sans sac de courses avec pour projet d’aller chez le médecin par exemple ou faire de toute autre activité primordiale. Oui, on m’a énervé. Encore une raison de ne pas sortir.

Talkie -Walkie

Lycée Hélène Boucher

Ma vie, des films

Ma vie en ce moment, le titre d’un film ? Bon, si on prend certains éléments de ma vie actuelle, j’ai bien quelques pistes, mais rien de très concluant.

  • 27%  Fenêtre sur cour

Depuis que j’ai vu ce film l’autre jour, impossible de ne pas faire le rapprochement entre la vie de cet homme passant son temps à espionner ses voisins car il n’a rien d’autre à faire, et celle que tout le monde vit en ce moment, confiné chez soi. Ne faites pas cette tête, non, je n’espionne pas mes voisins. De toute manière, il n’y a rien à voir, à part le soir à vingt heures quand ils sortent enfin le bout de leur nez. Sauf ceux du cinquième d’en face. De vrais fantômes. C’est très mystérieux. On a vu deux fois un monsieur applaudir (à chaque fois durant le week-end) et une seule fois une dame (le week-end aussi, mais pas au même moment. Elle a sorti son chat HYPER MIGNON pour nous faire coucou). Par contre, on les voit parfois dans la journée sur leur balcon et, la plupart du temps, leur fenêtre est ouverte. Des hypothèses ? J’en ai plein, mais je ne pense pas qu’elles méritent d’être consignées ici.

  • 25%  Passangers

Parce que le héros est obligé de vivre « seul » dans un endroit (magnifique mais) fermé pendant très longtemps, sans pouvoir sortir, confiné donc, avec pour seule compagnie un barman sympathique mais pas très humain (siri es-tu là ?) ce qui va finir par le conduire à faire une bêtise… Ça ne vous rappelle pas quelque chose ? Si, hein. On est d’accord. Excepté le fait que l’action se déroule dans un vaisseau spatial, tout est là.

  • 18%  Le fabuleux destin d’Amélie Poulain

Chaque jour, je sors entre une demi-heure et une heure avec ma sœur et ma mère, et on tourne un peu en rond. Il n’empêche qu’on a trouvé un truc marrant dans le quartier. Quelqu’un a perdu son chat, baptisé Oops, et a collé des tonnes d’affiches. La première à en voir une s’exclame « Oops ! » et ça nous fait bien rire. Ce pauvre chat perdu, c’est pas drôle du tout, mais les affiches par contre… Ça me donne vraiment l’impression d’être dans un jeu de piste. L’autre jour, un homme était sur le pas de sa porte avec deux chats et papotait avec une femme de l’immeuble d’en face, expliquant que quelqu’un avait pris un de ses chats pour Oops. Tout ça me fait penser au film racontant les aventures d’Amélie Poulain et ses super jeux de pistes à travers Paris, à grand coups d’affiches, pas vous ? A chaque fois que je passe devant une écluse du canal st Martin, j’ai une petite pensée pour elle, même si ce n’est pas le bon endroit. Bon, d’accord, elle passe son temps à crapahuter et est loin d’être confinée mais quand même.

  • 10% Mars attacks !

Il n’y a pas de grand rapport, mais je m’attends d’une minute à l’autre au débarquement des (adorables) petits hommes verts. C’est sûr, ce sont eux qui ont créé le corona virus afin de dégager le terrain pour débarquer en toute tranquillité.

  • 10%  Everything everything

Oui, je sais, ce film n’est pas terrible, trop lent, plein de bons sentiments. Même le super casting peine à redresser la barre. Mais… L’héroïne ne sort jamais de chez elle (quand je dis jamais, c’est vraiment jamais), tous les objets et les gens venant de l’extérieur sont parfaitement désinfectés grâce à un matériel de pointe. Encore un film en écho avec la situation. L’humain du futur fortuné aura-t-il ça chez lui ?

  • 8% Beetlejuice

Un couple de jeunes revenants coincés dans leur maison, obligés de cohabiter avec les nouveaux habitants, ou de les chasser. Deux tiers du film se passent donc dans cette maison. Un couple ne pouvant plus sortir de chez soi (car d’affreuses bébêtes se trouvent sur son palier.) Hum ? Encore un écho.

  • 2% Shining

Je ne l’ai pas vu, ai très envie de le voir, mais ne le ferai pas pendant le confinement. On se demande pourquoi. Je n’ai peut-être pas très envie de regarder mon père tout le temps du coin de l’œil en me demandant quand est-ce qu’il frappera.

Bon après, je sèche. En conclusion, voici une liste de films à regarder si ça vous plaît de vous dire « Tiens ! Ça me rappelle quelque chose ! Niark, niark, niark. » pendant le confinement.

Azadée

Le journal des collégiens du collège Valmy

Ecrire

Depuis le début du confinement, à quelle activité me suis-je mis avec succès ? Hum. Avec succès ? Autant vous dire que je ne suis pas très débrouillarde, alors le bricolage, c’est pas pour moi. La cuisine, je vais éviter de revenir sur le sujet. Je n’appellerai pas mes fabuleux talents culinaires un franc succès, n’exagérons pas. Est-ce que regarder des films en famille est une activité valable ? Si oui, les vacances nous ont été profitables. J’avoue avoir flemmardé, procrastiné tout mon soûl, en résumé, ne pas avoir fait grand-chose, mais au moins, on a vu des films et je vous conseille vraiment Fenêtre sur cour  d’Alfred Hitchcock, ça peut vous donner des idées…

Une activité à laquelle je me suis mise avec succès durant ce confinement, c’est l’écriture. Honnêtement, j’ai toujours bien aimé écrire, mais ça faisait trèèèès longtemps que je n’avais pas sorti un texte un peu mieux que médiocre. En me proposant un thème différent tous les jours, ma prof de français m’a quelque peu redonné l’envie d’écrire. Dans ces textes, je ne m’embarrasse pas, j’écris comme j’en ai envie et c’est très bien comme ça. J’avoue avoir été très surprise d’être publiée. Je rencontre un grand succès dans ma famille et les compliments de ma tante journaliste flattent mon ego. Donc, oui, je pense m’être mise avec succès à une activité intéressante… mais je ne pense pas qu’elle survivra à la fin du confinement. Sans réel impératif, ma flemme a le dessus !

Azadée

Le journal des collégiens du collège Valmy

Napoléon Bonaparte

Oui pendant un certain temps je n’ai pas écrit, parce que je suis atteint d’une maladie très courante de nos jours : la flemme. Cette maladie fait que tu te sens fatigué de faire quelque chose alors que c’est juste que tu ne veux pas la faire. Et puis, c’était les vacances.

Je ne vous ai donc pas raconté cet épisode : j’ai essayé de jouer au Risk avec mon père et mon père… ce n’était plus mon père ! Non, non… C’était Napoléon Bonaparte en personne !! C’est-à-dire que quand je me « rechargeais » en Afrique du Nord pour commencer à conquérir l’Europe… Il m’attaquait avec son armée de 2 canons, 2 chevaliers, et 3 fantassins qui venaient du Brésil. J’ai assisté en direct à la métamorphose d’un homme plutôt pacifique en général d’armée farouche et sans pitié ! Donc, pour votre sauvegarde à tous : ne jouez pas au Risk avec vos parents ! Pour ma part, j’ai réussi à le remplacer par… un Risk virtuel !!! Depuis, mon père va mieux (mais je ne pense pas que ce sera pour longtemps…).

À part ça, mon père (toujours lui) peut être maintenant qualifié pour 2 jeux télévisés : Tout le monde veut prendre sa place et Pascal Obispo à The Voice. Parce qu’il répond bon à toutes les questions et qu’il a les mêmes goûts que Pascal Obispo. Des perspectives à envisager pour le déconfinement ?

Ma mère va très bien. Je n’ai rien à dire sur elle. Et comme je ne vais pas tout vous raconter d’un coup, je continue demain (musique de game over).

Nathan (au quotidien. Deuxième épisode demain)

Le journal des collégiens de Montgolfier

Procrastination

Aaah, la procrastination. Quel joli mot. Au début du confinement, j’étais pleine de bonne volonté. J’étais réellement convaincue que j’allais faire du sport tous les jours, et que j’allais ranger ma chambre. J’ai essayé. Mais disons que le résultat n’est pas concluant. L’une des zones troubles de ma chambre est le fond de mon placard. Maintenant, ça va. Devinez où est passé tout le bazar qui était dedans ? Sur le sol de ma chambre. Étalé. Pire qu’avant. C’est la catastrophe. Je suis catastrophique. Il serait temps pour moi de faire face à mes responsabilités. De prendre les choses en main. Bref, de ranger. Mais non. Rien ne se passe. Je procrastine, et remets sans cesse à demain. Puis à demain. Puis à demain…

J’avais également décidé de faire de l’aïkido régulièrement pour me maintenir en forme (ne pas me transformer en limace), ne pas perdre mon niveau et passer mon grade au passage. Mais non. Il faut encore que mon ennemi intersidéral, la flemme, sorte de son recoin et me susurre « Ne t’inquiètes pas, tu as le temps, tu le feras demain. ». Et voilà le résultat. Encore en train de procrastiner. Bon, le tableau n’est pas complètement noir, j’en ai quand même fait plusieurs fois. Mais pas beaucoup.

Une activité que je remettrais à demain volontiers, ce serait mettre la table. Ou travailler. Mais les dictateurs avec qui je cohabite ne me laissent pas le choix. (Nan, je blague. Enfin, à moitié.)

Azadée

Le journal des collégiens du collège Valmy

Confinement Jour… euh, j’ai perdu le fil…

Bonjour à toi, cher lecteur de l’autre côté de ton écran…

Tout d’abord, désolée de ne pas avoir écrit mardi (la ponctualité n’est PAS mon amie) donc maintenant, ce sera le dimanche.

Ensuite, j’aimerais te parler de ma dernière semaine et demie (ARRETEZ DE ME FAIRE CULPABILISER OK?!) qui s’est, ma foi, très bien passée. En effet, j’ai eu la chance de croiser une de mes amies du collège dans la rue, j’ai fini les premières saisons de South Park et d’Esprits Criminels (bon, la deuxième en fait) et mon adorable chat a élu domicile dans mon lit (soyons clairs : c’est une bonne chose). ET, on nous a annoncé la fin du confinement (je ne sais pas si cela peut vraiment être considéré comme une bonne nouvelle…) ! 

Ma première pensée a donc été : Comment est-ce que ce sera après? (en réalité ma première pensée a plutôt été : « Attends, c’est quoi cette … BOUSE ! » Mais bon… à ma décharge, mes écouteurs sont presque greffés dans mes oreilles). Donc : après !  Après… après… après… J’ai rien à dire sur après moi ! Heureusement pour vous, je suis une pro de l’impro (mais pas de jeux de mots, enfin le plus souvo – il faut que j’arrête avec les O) ! Alors, après, je pense que l’on va avoir du mal à se remettre à un mode de vie à peu près normal. Mais ça va aussi nous faire du bien de revoir des humains (autres que ceux qui nous cassent les pieds actuellement). Cela signifie également la fin de la larve (POURQUOI?) et le retour des chaussettes (ceci dit, je n’ai jamais arrêté d’en porter). Et inévitablement, le retour de M. ou Mme ******** qui ne peut pas s’empêcher de [inserer problème ici]. Mais bon, au fond, on retrouvera bien la même vie qu’avant (sauf si M. ou Mme ******** a décidé de réfléchir à sa vie et de déménager à l’autre bout de la Terre).

De vous à moi, avant le confinement, je disais des choses plus intelligentes et intéressantes mais mon cerveau est confiné dans mes chaussettes, alors… 

Ben, j’ai plus rien à dire moi, de ce fait, je m’en vais…

Que les Nargoles soit avec toi, jeune padawan.🖖

Lumos🐈

Le journal des collégiens de Montgolfier