Tiens… Ah…
Je me lève à 8h. Ah oui, tiens. C’est drôle ça. Et pourquoi ?
Parce que je dois me doucher et que mon père veut voir les devoirs que j’ai faits hier. Ah oui.
Et j’ai déjà le blues.
Ah oui ? Oui, parce que je sens que (d’après mes parents), 6 à 7h de travail m’attendent. Eh bah, tiens.
Je prends mon petit-dej’. Tiens, tiens… là… je me mets à faire la liste de TOOUUT les DVD de la maison avec ma mère. Pfff…
Et puis je me mets à travailler. Non, vraiment ? On ne s’y attendait pas… 2,3 heures de recherches sur un Internet surpeuplé et de feuilles noircies. Ah, enfin le repos…Toi aussi tu l’attendais, cher(e) lecteur(trice) : un risotto bien mérité avec des personnes pas toujours marrantes mais que je connais bien, mon père, toujours sur son téléphone « pour le boulot » 🤨, ma mère qui réussit à lutter contre mes arguments dénonçant les multiples heures de boulot qu’elle m’impose et mon frère, qui fait ch***, après tout, ne le chercherais-je pas un petit-peu ?
Tiens… Je dois faire une dictée en FaceTime avec ma grand-mère. Pourquoi ? « Parce que, tu sais, ta grande mère a besoin de pouvoir parler à ses personnes, de ne pas sentir trop seule, elle a plus de 70 ans, alors… » Je ne rentrerai pas dans toutes les justifications sur lesquelles se basent les parents, en tout cas pas en détail, sinon je pourrais en écrire 50 tomes ! Bon. Donc dictée (du brevet 2016 attention je vais sauter une classe !), La boue de Maurice Genevoix, si ça vous intéresse. Euh, ensuite ? Tiens, mon prof d’EPS a envoyé des exercices de musculation à faire à la maison. Je vais faire ça, tiens. Wahow. Trente minutes « intenses », jamais fait de sport aussi longtemps.
Puis, exercices, feuilles noircies et rerecherches sur le net. Finalement, je n’aurais bossé que 5h. Yes !
Tiens… dîner, salade de choux rouges si vous voulez tout savoir, applaudissements et cris à la fenêtre pour le personnel hospitalier et pour se défouler, film – drôle (même si je le croyais plus marrant) et… ”dodo”.
Si vous avez tout lu jusqu’au bout vous êtes vraiment forts, merci d’avoir fait cet effort.
Tiens… ça rime.
Camille
Le journal des collégiens de Montgolfier