Procrastination

Aaah, la procrastination. Quel joli mot. Au début du confinement, j’étais pleine de bonne volonté. J’étais réellement convaincue que j’allais faire du sport tous les jours, et que j’allais ranger ma chambre. J’ai essayé. Mais disons que le résultat n’est pas concluant. L’une des zones troubles de ma chambre est le fond de mon placard. Maintenant, ça va. Devinez où est passé tout le bazar qui était dedans ? Sur le sol de ma chambre. Étalé. Pire qu’avant. C’est la catastrophe. Je suis catastrophique. Il serait temps pour moi de faire face à mes responsabilités. De prendre les choses en main. Bref, de ranger. Mais non. Rien ne se passe. Je procrastine, et remets sans cesse à demain. Puis à demain. Puis à demain…

J’avais également décidé de faire de l’aïkido régulièrement pour me maintenir en forme (ne pas me transformer en limace), ne pas perdre mon niveau et passer mon grade au passage. Mais non. Il faut encore que mon ennemi intersidéral, la flemme, sorte de son recoin et me susurre « Ne t’inquiètes pas, tu as le temps, tu le feras demain. ». Et voilà le résultat. Encore en train de procrastiner. Bon, le tableau n’est pas complètement noir, j’en ai quand même fait plusieurs fois. Mais pas beaucoup.

Une activité que je remettrais à demain volontiers, ce serait mettre la table. Ou travailler. Mais les dictateurs avec qui je cohabite ne me laissent pas le choix. (Nan, je blague. Enfin, à moitié.)

Azadée

Le journal des collégiens du collège Valmy

2 réponses sur “Procrastination”

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